n'écoutant que mon instinct de survie, j'ai continué.
Visitant les différentes pièces de ce qui semble etre un futur immeuble, avec cables apparents et trous béhants dans les murs
Empruntant les escaliers, l'ascenseur n'étant pas encore prisonnier de sa cage, et scrutant chaque recoin à la recherche d'une bouffée d'air frais, j'ai fini par entrapercevoir ce qu'il me fallait
Arpentant les couloirs de ce squelette bétonné, j'ai fini par me résoudre a l'idée, pourtant contradictoire, que si je voulais monter, il me fallait avant tout aller le plus bas possible, et la gisait devant moi ce pied doré, illuminé au milieu de ce sombre embryon de parking
La quête touchait a sa fin, il ne restait plus qu'a grimper quelques barreaux d'échelle
Après quelques minutes d'alpinisme de niveau débutant, l'air s'offrait enfin a moi. Bien a l'abri du danger dans ma cage, j'ai même eu le droit a une belle vue sur la vallée, ne manquait a l'appel qu'un petit pique nique...
Après quelques instants a admirer le puissant bras d'acier de mon hôte, il était temps de céder a nouveau la place a la quiétude
Le vertige n'étant pas vraiment la bienvenue ici, je l'ai laissé partir avant de vérifier qu'aucune échelle n'ai eu la bonne idée de se faire la belle, rassemblement de mes affaires et on se laisse couler doucement a travers l'oesophage de cette immense bete
En un clin d'oeil on passe du haut au bas de l'échelle, dernier petit regard sur cet animal étrange se rendormant derriere mes pas.
On essaie de ne pas se perdre dans notre route a travers les os de béton. A la vue de la lumière, on sait qu'on touche au but, encore quelques mètres
La sortie est proche, étant un accès caché, il faut tout de même avouer que c'est le passage le moins aisé du voyage. Pour conclure, je voudrais remercier Seb pour son influence (néfaste ...?) et ses nombreux posts qui m'ont donné juste assez envie pour oser cette petite escapade dominicale.